Dans la bouche des personnalités politiques paresseuses, les réseaux sociaux sont responsables de tous les maux, sauf quand c’est la faute des jeux vidéo. Lors des révoltes urbaines qui ont suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre, le 27 juin dernier, ça n’a pas raté : juste après avoir doctement affirmé que « certains d’entre eux vivent dans la rue les jeux vidéo qui les ont intoxiqués », le Président de la République (également sociologue, spécialiste des médias et analyste des comportements de foules), a pointé « celles et ceux qui utilisent ces réseaux sociaux pour appeler au désordre ou exacerber la violence ».
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