Une étude menée sur « 1 354 échantillons prénataux » testés afin de dépister certains troubles génétiques en raison d’antécédents familiaux, a conduit à identifier, dans « près de 5% » des cas, « un variant pathogène ou probablement pathogène associé à un risque de cancer héréditaire ». Cela interroge les praticiens quant à la manière et au moment où ils doivent faire part de ces données aux futurs parents. En effet, le risque de cancer est considéré par les professionnels de santé comme une « découverte secondaire ou fortuite », car la raison première du test était d’évaluer le risque d’autres troubles génétiques. Ces travaux ont été publiés dans le Journal of Molecular Diagnostics. Lynne Rosenblum, auteur principal de l’étude, indique « avoir été surprise par le nombre de variants présents dans cet ensemble de données associés à des risques de cancer héréditaire », ainsi que par « l’étendue des troubles héréditaires rencontrés qui peuvent augmenter le risque de cancer ».
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NDLR. Depuis longtemps on en parle, certaines compagnies d’assurances ayant même déjà annoncé vouloir généraliser dès que possible ce type de test, avec, à la clé, le refus d’assurer les personnes à risque ou en tout cas de majorer fortement leur prime d’assurance en fonction de la maladie supposée. Pour l’instant, cela concerne principalement les États-Unis, mais il est sûr que les pays européens seront également concernés.