Depuis 1994, la France a connu une évolution significative de sa législation concernant la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires. Ce qui était autrefois strictement interdit est désormais autorisé sous certaines conditions, soulevant des questions éthiques cruciales. Retour sur trois décennies de changements législatifs qui ont progressivement ouvert la voie à des pratiques scientifiques auparavant impensables. En 1994, la loi française était catégorique : toute recherche sur l’embryon humain et les cellules souches embryonnaires était formellement interdite. Cette position était claire, sans appel, ancrée dans une volonté de protéger la dignité de l’être humain quel que soit son stade de développement. Cependant, dès 2004, une première brèche s’est ouverte dans ce rempart législatif…
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NDLR. Article particulièrement intéressant pour comprendre non seulement le fonctionnement législatif, mais également le travail réalisé par les politiques, et surtout les lobbys et groupes de pressions qui savent travailler sur le long terme (même si ce « long thème » se réduit de plus en plus aujourd’hui). L’objectif est de faire voter une loi a minima pour (« mettre un pied dans la porte ») la faire évoluer ensuite (voir par exemple De la loi “Veil” à la loi “Gaillot”).