« Il y a pas mal d’années, la femme avec qui j’étais a appris qu’elle était enceinte alors qu’elle prenait des médicaments qu’il ne fallait pas prendre ». Auditionné mercredi par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale relative à l’attribution des fréquences de la TNT, Vincent Bolloré a témoigné de son expérience d’un avortement. « J’avais déjà quatre enfants, j’étais faible, je n’ai pas fait attention, j’ai laissé faire : je peux vous dire qu’il n’y a pas un jour où je ne pense pas à cette vie que j’ai contribué à supprimer », a-t-il attesté devant les députés. L’avortement est « quelque chose de terrible », affirme l’homme d’affaires. Pour lui, en matière d’IVG, « deux libertés » « se heurtent » : « la liberté des gens à disposer d’eux-mêmes et la liberté des enfants à vivre ».
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