Entretien avec Emmanuel Hirsch, philosophe et professeur émérite d’éthique médicale à l’université Paris-Saclay : Il s’est passé quelque chose d’inattendu. La formulation de la question de la première ministre adressée aux citoyens de la convention en décembre semblait conditionner et limiter leur réponse. En effet, il est évident que la loi en vigueur n’est pas adaptée aux différentes situations rencontrées, selon son expression. Aucune loi ne saurait répondre aux détresses existentielles et aux souffrances de notre confrontation à la mort. La dernière étape législative ne semblait donc être que celle du suicide assisté ou de l’euthanasie.
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