Cette image de la « Clinique des Rêves », avec son rideau métallique baissé et son inscription en néon bleu « En cas d’absence, réveillez-vous », s’impose comme une métaphore saisissante de notre époque. Cette façade figée semble nous fixer avec une urgence muette, nous arrachant à une léthargie qui s’est insidieusement installée dans nos existences. À une époque où la technologie promettait émancipation et connexion, nous nous retrouvons souvent prisonniers d’une torpeur collective, hypnotisés par des écrans qui supplantent le réel, englués dans des routines qui étouffent nos aspirations. Mais que sont devenus nos rêves ? Ne devrions-nous pas aspirer à une science intègre, débarrassée des compromissions financières ou idéologiques, à une parole politique fiable qui restaure la confiance érodée par les promesses creuses, à un avenir différent –un voyage dans un train à grande vitesse, assis place 62 ou autre, vers un horizon où la vérité reprendrait sa place légitime, chassant le mensonge, les injonctions paradoxales, les inversions accusatoires qui gangrènent nos sociétés ?
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