Une décision prise à contrecœur. Depuis lundi 5 février, une polémique avait pris de l’ampleur en Gironde alors qu’une Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Mérignac, près de Bordeaux avait prévu de proposer un stage de drag-queen pour des enfants à partir de 11 ans, pendant les prochaines vacances scolaires. Après la mise en ligne d’une pétition contre cet atelier qui a recueilli plus de 6.000 signatures, la MJC a annoncé, ce samedi, qu’elle prenait la décision d’annuler ce stage : « Au regard, de la violence des messages postés, des menaces personnelles et des appels reçus en réaction à la programmation du stage découverte de l’art Drag, les membres du bureau de la MJC CLAL prennent la décision de retirer l’atelier artistique de la programmation. Ceci afin de garantir la sécurité morale et physique des bénévoles, des salariés et des familles », explique la MJC CLAL dans un communiqué de presse.
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NDLR. Décidément, il y a des lobbys efficaces ! Déjà en 2023, la mairie de Bordeaux avait subventionné des Lectures de drag-queens dans les bibliothèques de la ville, suivie quelques temps plus tard par la mairie de Paris pour des lectures inclusives et décalées pour les enfants dans le cadre du Festival des Fiertés. Autre leçon de cette affaire, c’est que la mobilisation est toujours possible et peut porter des fruits. Donc, pas de fatalisme ! Comme le disait Martin Niemoller, pasteur allemand (1892-1984) « Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes. »
