Le projet de loi pour inscrire l’avortement dans la Constitution a été présenté en Conseil des ministres. Alors que l’accès à l’avortement n’est nullement menacé, sa constitutionnalisation est en total décalage avec la réalité de terrain. Les urgences sociales sont tout autres. Le taux de recours à l’avortement a atteint en 2022 son plus haut niveau en France depuis 1990. Cette prétendue « liberté irréversible » est un leurre. Elle ne répond pas aux véritables besoins de beaucoup de femmes d’être protégées des pressions sociales et économiques qui les poussent à l’avortement. Comment se satisfaire que les femmes aux revenus les plus faibles aient davantage recours à l’IVG que les plus aisées (études de la Drees) ? Comment ignorer qu’elles peuvent également être soumises à des violences ?
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