Le 18 octobre 2024, The Guardian révélait qu’une startup américaine, Heliospect Genomics, proposait une technologie pour trier les embryons en fonction de leur QI potentiel, moyennant 50.000 dollars (cf. Une start-up américaine propose de trier les embryons en fonction de leur QI). Cette information n’a pas tardé à faire réagir. En France, la presse s’est rapidement emparée du sujet : « Qui a envie d’un monde où l’on instrumentalise les enfants à naître, où l’on réduit l’individu à son capital génétique, et où l’on se perd dans une absurde quête de perfection ? » s’est interrogée la journaliste Anne-Lise Teneul dans la Voix du Nord le 31 octobre 2024 [1] ; « qui a envie de vivre dans un monde où l’enfant devient un produit choisi sur étagère, un investissement dont il faudrait minimiser les risques et maximiser les performances ? » a renchéri l’éditorialiste Eugénie Bastié sur Europe 1 le 13 novembre 2024 [2]. « En dépit des lois bioéthiques, la sélection des embryons en vue de la prédiction de caractéristiques indépendantes des maladies va se répandre » prédit de son côté l’entrepreneur Robin Rivaton dans L’Express le 7 novembre 2024 [3].
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