Cité à vingt-sept reprises dans une déclaration du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), l’avortement est présenté comme le facteur le plus important du développement et du bien-être des jeunes filles. Selon le Comité, les jeunes filles ne peuvent réussir leur vie ni exprimer tout leur potentiel lorsqu’elles n’ont pas accès à l’avortement. « L’accès (…) à l’avortement sans risques est un droit humain selon le droit international, particulièrement important pour les jeunes filles » déclare-t-il, en s’appuyant sur le Programme d’Action de la Conférence du Caire. Pourtant le document dispose que « l’avortement est un sujet qui ne peut être traité que par les législations nationales exclusivement » et qu’« en aucun cas, l’avortement ne peut être reconnu comme méthode de planning familial ».
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NDLR. En 2023, sur les vingt-cinq pays examinés par le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), vingt-trois ont été appelés à libéraliser leurs lois sur l’avortement. La France a été critiquée pour son manque « d’un nombre minimum de professionnels de santé pratiquant des avortements dans certaines parties de l’Etat ». Quant au Guatemala, le Comité lui a ordonné de légaliser l’avortement.
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