Cinquante ans après le début des faits, un rapport souligne la responsabilité des autorités britanniques, aussi bien sanitaires que politiques, dans la mort de milliers de personnes souffrant d’hémophilie ou ayant subi des opérations chirurgicales, qui ont été contaminées, comme en France à la même époque, par le virus de l’hépatite C ou par le VIH suite à des transfusions sanguines. L’un des pires, si ce n’est le pire “désastre sanitaire de l’histoire de l’hôpital britannique”, “une “catastrophe” selon le rapport, “n’était pas un accident” mais la conséquence de la négligence de médecins, services du sang et gouvernements successifs, “qui n’ont pas donné la priorité à la sécurité des patients”. Le Premier ministre, Rishi Sunak, a présenté des excuses officielles tout en reconnaissant les échecs de l’État.
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NDLR. Cette reconnaissance officielle de la responsabilité des autorités britanniques aussi bien sanitaires que politiques 50 ans après, n’effacera pas toutes les tragédies vécues par les victimes. Qu’en sera-t-il pour les victimes de la vaccination du Covid ?