La locution en anglais name and shame (litt. « nommer et couvrir de honte »), traduite par mise au pilori, désigne le fait de « déclarer publiquement qu’une personne, un groupe ou une entreprise agit de manière fautive ». Cette pratique, à l’échelle nationale ou internationale, est fréquemment appliquée pour dénoncer des atteintes aux droits de l’homme. (…) En France, la locution naming and shaming est employée telle quelle ; Europe 1 la définit comme l’action de « montrer du doigt une entreprise ou une personne qui se serait mal comportée, et la livrer ainsi au jugement populaire ». D’après Marianne, « les réseaux sociaux ont décuplé l’effet name and shame, jusqu’à se transformer en tribunaux populaires ». Désigner des personnes ou des sociétés, dans l’objectif de les embarrasser, peut s’inscrire dans une stratégie publique pour encourager le respect des obligations légales ou pour inciter à réparer une fraude.
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NDLR. Cette pratique ouvre la porte à tous les abus. En associant le pouvoir des médias au pouvoir politique (voir par exemple l’affaire Torrents de vie ou encore plus récemment celle de l’abbé Matthieu Raffray), la présomption d’innocence disparaît au profit du politiquement correct. Et comme maintenant les organismes (Miviludes, DILCRAH,…) et les lois sont en place (pour l’instant pas encore toutes utilisées) pour juger les contrevenants, ceux-ci subissent une forme de terrorisme intellectuel, sans avoir toujours la possibilité de se défendre.