Avec Jérôme Blanchet Gravel, auteur et journaliste, rédacteur en chef du Libre Média. Après la France qui souhaite condamner les propos tenus dans le cadre privé, après les Etats-Unis qui s’apprêtent à interdire Tik Tok sur leur sol, c’est au tour du Canada d’être pris d’une poussée de censure fiévreuse, évidemment justifiée par la lutte contre les propos offensants. Lisez bien : ce projet de loi vise à pouvoir interdire une personne à priori, dès lors qu’on la soupçonne de pouvoir tenir un discours offensant quelconque minorité ethnique ou sexuelle. Autant dire, n’importe qui, n’importe quand, et pour n’importe quel motif. Et ne comptez surtout pas sur les médias mainstream pour vous alerter sur ce projet digne de Minority Report.
NDLR. Voir également Royaume-Uni : une nouvelle définition du terme « extrémisme »