Le gouvernement écossais poursuit son combat pour une « société bienveillante ». Sa priorité est de mener une lutte implacable contre la « haine » qui – semble-t-il – est un cancer qui ronge le pays. « Police Scotland » a déjà le droit de répertorier les « incidents haineux non criminels » — sur la simple dénonciation de plaignants depuis la promulgation du Hate crime and public ord act de 2021. Les faits importent peu : seule la perception de la personne offensée compte… Pas assez pour combattre la menace qui s’étend sur les terres calédoniennes au nord du mur d’Hadrien – si l’on en croit le gouvernement d’Édimbourg. Toute attitude « haineuse » envers des catégories de personnes listées par le gouvernement (la race, l’âge, l’infirmité, la religion et l’identité transgenre) devient passible de poursuite criminelle. Et ce n’est pas tout…
Lire la suite sur LSDJ
Voir le sujet en vidéo
NDLR. Il y a des thèmes à la mode : lutte contre la haine, contre l’extrémisme comme en Angleterre, contre la radicalité et contre les dérives sectaires en France, avec souvent des mots soit déformés de leur sens originel, soit tellement vagues, qu’on peut y mettre quasiment ce qu’on veut au gré des interprétations ou d’une volonté politique. Et bien sûr, tout ça sous le couvert d’aller vers une « société bienveillante ». Ça fait quand même curieusement penser à Orwell…